Le 31 juillet 1944, lors d’une mission de guerre menée sur le sud-est de la France, le commandant Antoine de Saint-Exupéry ne rentre pas à sa base de Borgo-Porreta en Corse. Aucun signal radar n’ayant été relevé, aucun contact radiophonique échangé, il a été impossible de délimiter la moindre zone de recherches pour essayer de localiser un possible point de chute.
Les toutes premières investigations menées pour essayer d’élucider ce « mystère » débuteront sur le secteur de la baie des Anges, devant Nice, en 1992. Elles seront aussi reprises puis seront dirigées sur Carqueiranne l’année suivante, à l’est de Toulon, mais resteront vaines…
Il faudra attendre le 7 septembre 1998, pour que la main chanceuse d’un patron pêcheur ne rejette pas à l’eau une concrétion marine retenue prisonnière dans les filets englobant un bracelet en argent. L’incroyable découverte de la gourmette d’Antoine de Saint-Exupéry venait de jaillir des profondeurs marines et allait permettre de mener aux restes de l’avion dans un premier temps, puis à son
identification définitive.
Avec les sociétés Comex et Géocéans, il prend part aux opérations d’études et de recherche, en collaboration avec le patron-pêcheur marseillais Jean-Claude Bianco (découvreur de la gourmette en argent) et Luc Vanrell, plongeur professionnel qui
retrouvera les vestiges de l’épave de l’avion tant recherché grâce aux indications données par son père, ancien plongeur professionnel, qui connaissait l’emplacement d’une épave non identifiée sur le secteur de l’Archipel du Riou à Marseille. Philippe Castellano identifie cette épave comme étant l’avion P 38 du Commandant Saint Exupéry.
En fin de présentation, Philippe Castellano proposera son ouvrage sur cette aventure, soit deux tomes, 400 pages, titrés « Antoine de Saint-Exupéry, Journal d’une enquête », suivi de « Et la vérité jaillit des profondeurs marines »