Après Khatia Buniatishvili qui a ébloui les mélomanes samedi dernier à la Maison du Cygne, un autre géant du clavier, Nelson Goerner, va contribué samedi 25 mai au succès de cette nouvelle saison de la Vague Classique. Avec ce pianiste surdoué et les pièces qu’il jouera, la virtuosité et l’émotion étaient au rendez-vous.
La musique baroque et le romantisme allemand seront à l’honneur, samedi prochain,25 mai, à la Maison du Cygne qui accueillera un autre géant du clavier, Nelson Goerner.
Dans un entretien accordé à « Je joue du piano.com », ce pianiste argentin, né à San Pedro, à moins de 200 kilomètres de Buenos Aires, raconte que c’est à sa grand-mère, qui fut l’une des personnes les plus importantes de sa vie, qu’il doit d’avoir touché un piano pour la première fois.
Ses parents écoutaient beaucoup la radio qui diffusait de la musique classique. Il aimait ça et la suite découle de source: leçons de piano, Conservatoire, premier prix, en 1986 du Concours Franz Liszt à Buenos Aires, rencontre avec Martha Argerich, premier prix au Concours international d’exécution musicale de Genève.
Un soliste apprécié des plus grands orchestres
Sa carrière est lancée. Il joue avec les orchestres les plus prestigieux sous la conduite, entre autres, d’Armin Jordan, d’Emmanuel Krivine, Neeme Järvi, Frans Brüggen, Vladimir Ashkenazy… et fera un triomphe à La Roque d’Anthéron, le temple international du piano.
Ce samedi il mettra tout son talent au service de Haendel (la fameuse chaconne en sol majeur), de Schumann et de Rachmaninov dont l’islamey de Balakiev qui est l’une des oeuvres les plus redoutables du répertoire.
Bref encore une soirée musicale en perspective.
François Kibler